Je remercie le Fond de Dotation Vendredi soir de m’offrir, avec cette bourse, les conditions matérielles d’écriture de mon troisième roman, Lycée.

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Il s’agit d’écrire sur l’adolescence, la génération qui vient, la vague qui s’apprête à déferler. Le projet tente de saisir cette génération dans un moment critique, le dernier jour d’école des élèves de terminale, ce jour si particulier où l’on se relâche, se déguise, circule librement dans les couloirs et dans les classes, ce jour de fête illusoire où les sourires dissimulent mal l’angoisse du futur, la solitude, le bac et l’inconnu.
 

Le roman se compose de plusieurs monologues intérieurs de lycéens et lycéennes. Je ne peux envisager de les écrire sans m’implanter durablement dans un lycée. C’est aussi ce travail de documentation que facilite la bourse qui m’est accordée.

 

Les influences qui nourrissent ce projet ne viennent pas seulement de la littérature. Je suis donc touché qu’un jury composé d’artistes divers et en l’honneur d’Emmanuèle Bernheim, elle-même si sensible à cette circulation entre les arts, me fasse confiance dans ce travail.

 

Victor Jestin